Musique : Flores Negras par le groupe

Buenos Aires Tango



Punta del Este

26 mai 2007


Après voyage express à Piriapolis et Montevideo mardi et mercredi pour réserver nos places d’avion pour le 9 et une déception, le travel lift est en panne, on ne sait quand nous pourrons sortir le bateau à Piriapolis. La fenêtre météo attendue se présente le vendredi (mauvais jour pour un départ), nous partons quand même, mais une nouvelle avanie sans framboise (rappelez-vous...Boby Lapointe), à 4 heures du mat, à 13 milles du port d’arrivée, de l’eau dans les fonds et ça monte rapidement. Nous venons de dépasser Punta del Este vers laquelle nous nous détournons à toute vapeur en faisant de notre mieux pour écoper.

Deux heures plus tard, après appel radio Control Punta del Este, nous sommes autorisés à entrer dans le port, vite nous finissons d’écoper avec l’aide des marineros de la Prefectura. Recherche puis découverte d’un gros trou en bordure de la plage arrière, sans doute un choc à La Paloma contre la barge métallique notre voisine, pendant notre absence, mais au-dessus de la ligne de flottaison, d’où une entrée d’eau seulement dans une mauvaise houle. Ce sera vite réparé.

Trois jours à Punta del Este que nous ne regrettons pas. Une sorte de Cannes de l'Amérique du sud, nombreuses tours, festival de cinéma, rendez-vous des riches Argentins, Brésiliens et autres Américains du sud, plus de deux mille hôtels. C'est l'hiver, très peu de monde, soldes à 50/70%, des affaires à faire. Nous avons trouvé un bon petit resto dont la cuisinière est de souche italienne et fait de succulentes ravioles aux épinards ou aux 4 fromages, ainsi que des pizzas (au mètre) non moins succulentes. Nous découvrons les vins uruguayens qui sont très honorables en rouge et en blanc. Rappelez-vous, c'est ici que s'était réfugié notre compatriote Jacques Médecin pour échapper à ses juges. Le port est grand, et notre place n'est pas vraiment bonne, dans la boca du travel-lift, parce que le premier quai était inondé le deuxième jour et quitter le bord était malaisé.  En cette période, il y a 2 coups de vent par semaine, et les amarres sont à surveiller comme lait sur le feu.

Un mot pour les formalités d'entrée en Uruguay. Nous avions subi l'administration brésilienne, 4 heures pour faire la sortie à Rio Grande (Police fédérale, Douane, Capitainerie et Services de santé), ici seulement la Prefectura qui gère les mouvements et Hidrografia les ports et marinas, 5 minutes dans chaque. La Prefectura est très particulière, sorte de gendarmerie maritime, ils sont armés et en uniforme, ce sont eux qui répondent quand on appelle "Control" à la radio, et qui vous attendent et vous aident quand vous abordez. Par contre, ils sont très pointilleux sur les réparations que vous faites et viennent contrôler ce qui a été fait avant de vous autoriser à partir. De même, si la météo est mauvaise et elle l'est souvent dans le Rio de la Plata, ils refusent de vous laisser prendre le large. Leur devise est "Notre mission est votre sécurité".


 

 

la Isla de los Lobos au sud, où vit une colonie de 200.000 phoques
et où les jours de grand vent on peut admirer le vol majestueux des albatros

 

 

Oeuvre du chilien Mario Irarrazabal

 

"La Mano del Ahogado"

 

La main de l'étouffé (noyé, enseveli ?)

 

 

 

 

Le goëland marin, puissant prédateur redouté des autres espèces
et dont l'envergure peut atteindre 1,7 m

 

La Prefectura :  "Nuestra mision es vuestra seguridad"

 

 

Route vers Piriàpolis